Amandier (Prunus dulcis)

DESCRIPTION

L’amandier est un arbre de 4 à 12 mètres de haut, dont les jeunes rameaux d’abord vert clair, rougissent ensuite au soleil. Il peut vivre plus de 100 ans. La fleur blanche ou rosée apparaît avant les feuilles. La corolle est formée de 5 pétales blancs à rosés. La floraison des amandiers cultivés s’établit de janvier à mars, suivant les régions. Les fleurs produisent un nectar d’excellente qualité, très recherché par les abeilles au printemps. La pollinisation est assurée par le vent et par les insectes.

LE SAVIEZ-VOUS ?

La domestication des amandiers a été un long processus de sélection d’amandes douces produites dans des populations d’amandiers sauvages produisant des fruits amers, mais ayant parfois des arbres produisant des fruits doux. Le caractère doux de l’amande apparaît à la suite d’une mutation et l’amertume étant un trait récessif peut par la sélection être éliminé d’une population.

En France, la récolte d’amandes fraîches (en vert) se fait manuellement en juin et juillet.
La récolte d’amandes sèches a lieu en septembre, octobre, lorsque l’écale (la partie verte qui entoure la coque) est bien ouverte et sèche. Les procédés de culture intensifs se passent de beaucoup de main d’œuvre et prévoient l’emploi de conducteurs de tracteurs secoueurs d’arbres et de véhicules souffleurs-andaineurs. La durée de vie moyenne d’un amandier est de 30 ans.

DÉNOMINATION

L’amandier doux Prunus dulcis est un arbre typique des climats méditerranéens, il est le premier à fleurir dès la fin de l’hiver. ‘Prunus’ est le nom latin de l’arbre désignant le prunier. ‘Dulcis’ veut dire doux, et fait référence à l’amande douce produite par cet arbre.

HABITAT

L’amandier a besoin de lumière, de soleil et d’air sec. Ses fleurs étant très sensibles au froid, il doit être installé dans une situation non gélive à la floraison (en février-mars en France) sinon les températures négatives peuvent causer des dégâts sur les boutons floraux. Il valorise les terres pauvres, car il peut pousser sur des sols dolomitiques, caillouteux, secs, pauvres en matière organique. Il s’accommode même de sols légèrement salés et se plaît sur les sols calcaires. Il a très peu d’exigences sauf un sol profond et perméable. Particulièrement sensible à l’asphyxie, il redoute les sols lourds argileux, favorables à l’accumulation d’eau.