Exposition 2025-Frédérique Sénot de la Londe Dan et Didier Carcasson

Trois artistes, trois univers, une même passion : l’expression libre.

Didier Carcasson, Frédéric Senot de la Londe et Dan. Trois noms, trois parcours, mais une même quête : celle de l’émotion vraie, brute, transmise par la matière, la couleur, la forme.

Didier Carcasson, né à Gassin en juin 1977, se passionne pour le dessin dès l’enfance. Structuré et profondément créatif, il trouve dans l’abstraction un terrain de jeu infini, propice à l’expression de sa spontanéité. Peignant à l’acrylique sur toile, il compose des œuvres uniques, vibrantes, où les couleurs, choisies comme on choisit une saveur – sucrée ou salée – s’entrechoquent et se répondent. Chaque toile devient alors une explosion de vie, une fenêtre ouverte sur son monde intérieur.

Frédéric Senot de la Londe, artiste plasticien né en 1950 à Paris, est le fils du peintre Roger Senot de la Londe. Après une formation auprès de Louis Berthome Saint-André, il ouvre son premier atelier à Argenteuil en 1980, puis s’installe à Montmartre en 1992. Artiste engagé, il crée des tableaux-collages et des sculptures marqués par une grande sensibilité et un regard lucide sur le monde. Ses œuvres, comme son célèbre Taureau – alliant simplicité, puissance et tendresse – traduisent sa personnalité franche et directe, tout en évoquant avec poésie les émotions humaines et l’aspiration à un monde meilleur.

Dan, né à Aubagne et installé à Cogolin, s’inspire des œuvres de Karl Lagasse pour explorer l’art abstrait. À travers un langage visuel mêlant couleurs, lignes et textes, il construit une œuvre libre, intuitive, émotionnelle. Il expérimente sans règle établie, laissant la spontanéité guider chaque geste : éclaboussures, coulures, superpositions… Sa peinture devient un dialogue entre l’instant présent et la mémoire, entre le visible et l’invisible. Elle invite le spectateur à un voyage intérieur, à la découverte de son propre subconscient.

Trois regards, trois démarches, mais un même souffle créatif. Une exposition où l’abstraction devient un langage universel, un lieu d’échange entre les artistes et ceux qui prennent le temps de regarder, de ressentir.