La peinture comme langage sensible.
La peinture est pour eux bien plus qu’un simple geste créatif : c’est un besoin profond, un moyen d’expression essentiel. Elle naît d’une impulsion intérieure, d’un élan qui traverse l’esprit et le corps, et se déploie sur la toile comme un prolongement de l’âme.
Chez Thierry Dodrieux, la peinture s’impose comme une évidence tardive, mais irrésistible. Après une vie riche en expériences et en déplacements, il trouve dans le geste pictural une manière d’ancrer ses émotions, de capter l’instant, de faire résonner les couleurs entre elles. Ses toiles vibrent de matières, de reliefs, d’accords chromatiques parfois audacieux, guidés par le plaisir du faire et la recherche d’harmonie.
Viviane Sintès, elle, aborde la peinture comme un terrain de jeu sensible. Autodidacte passionnée, elle explore la matière avec curiosité, mêlant abstraction et figuratif pour donner forme à ce qu’elle ressent. Chaque tableau est une expérience émotionnelle, une tentative de capter un frémissement intérieur. Elle travaille les transparences, les contrastes, les textures, jusqu’à ce que la composition « sonne juste ».
Tous deux partagent cette même quête : celle de l’équilibre entre spontanéité et exigence, entre intuition et maîtrise. Ils peignent non pas pour représenter, mais pour faire surgir une émotion, une mémoire, une vibration.
Car la peinture, pour eux, n’est pas une fin en soi, mais une passerelle entre le monde intérieur et le regard de l’autre.