Auteur/autrice : Jérôme Ropelé

Bouleau

Bouleau de l’Himalaya (Betula utilis)

DESCRIPTION

Dans son habitat naturel, Betula utilis tend à former des forêts, où il se présente sous forme d’arbuste ou d’arbre atteignant jusqu’à 20 m de hauteur. Il pousse souvent au milieu de conifères épars et dans les sous-bois d’arbustes, généralement à feuillage persistant comme les Rhododendrons. L’arbre est dépendant de l’eau de la fonte des neiges plutôt que des pluies de mousson. Ils sont souvent très pliés par suite du poids de la neige l’hiver dans l’Himalaya où il pousse à des altitudes allant jusqu’à 4 500 m. Les feuilles sont ovales, légèrement velues, de 5 à 10 cm de long, avec des bords dentelés. La floraison a lieu de mai à juillet, avec seulement quelques chatons (inflorescence en épi, visible sur la branche d’un arbre) mâles et souvent un court et unique (parfois une paire) chaton femelle. Le périanthe (ensemble des enveloppes qui assurent la protection des organes reproducteurs de la fleur a quatre parties dans les fleurs mâles et est absent dans les fleurs femelles. Les fruits mûrissent en septembre-octobre. La mince écorce à texture de papier est très brillante, d’un brun rougeâtre, rouge blanc ou blanc, avec des lenticelles horizontales. L’écorce pèle en larges bandes horizontales, très utiles pour la création même de grandes pages. Une espèce de champignons, appelée localement Bhurja-granthi, peut former sur les arbres des excroissances noires pouvant peser jusqu’à 1 kg. Le bois est très dur et dense mais très fragile. Le bois de cœur est rose ou beige rougeâtre.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Beaucoup de variétés et de cultivars (variété de plante -arbres compris- obtenue en culture, généralement par sélection, pour ses caractéristiques réputées uniques) de Betula utilis sont utilisés dans l’art paysager dans le monde entier. Dans la partie la plus orientale de son aire de distribution, certaines formes présentent des troncs aux tons orangés ou cuivrés. Betula utilis dans l’aire occidentale de son habitat naturel, présente de nombreux cultivars au tronc blanc. Ceux-ci ont été primés du Award of Garden Merit par la Royal Horticultural Society.

DÉNOMINATION

L’épithète spécifique, utilis, se réfère aux nombreuses utilisations des différentes parties de l’arbre. L’écorce blanche, rappelant du papier, a été utilisée dans l’Antiquité pour écrire notamment les textes sacrés sanskrits.

HABITAT

Il s’accommode de tout sol, même relativement sec et calcaire, et apprécie une exposition ensoleillée. Il faudra toutefois éviter le plein soleil dans les régions où la sécheresse est de rigueur en été.

Parkinsonia (Aculeata) ou épine de Jérusalem

DESCRIPTION

C’est un petit arbre qui atteint 2 à 8 m de hauteur. Les feuilles et les tiges sont glabres. Le pétiole, aplati, est bordé par deux rangées de 25 à 30 folioles ovales minuscules; les folioles sont rapidement caduques par temps sec, laissant les pétioles verts et les branches pour la photosynthèse. Les branches possèdent des épines de 7 à 12 mm de long à chaque nœud. Les fleurs sont jaunes et odorantes, de 20 mm de diamètre, groupées par huit à dix au bout d’une longue tige élancée. Le fruit est une gousse, coriace, brun clair à maturité.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Parkinsonia aculeata est une espèce envahissante majeure en Australie, dans certaines parties de l’Afrique tropicale, Hawaï et d’autres îles de l’océan Pacifique. L’Épine de Jérusalem forme des fourrés denses, empêchant l’accès des cours d’eau aux humains, aux animaux indigènes et au bétail. Le gousses flottent et la plante se propage par la chute des gousses dans l’eau qui s’étalent en aval lors des inondations saisonnières. En Nouvelle-Calédonie, le Code de l’environnement de la Province Sud interdit l’introduction dans la nature de cette espèce ainsi que sa production, son transport, son utilisation, son colportage, sa cession, sa mise en vente, sa vente ou son achat.

DÉNOMINATION

Son nom Parkinsonia lui a été donné en l’honneur du botaniste anglais John Parkinson (1567-1650), et son nom spécifique aculeata signifie piquant.

HABITAT

Parkinsonia (Aculeata) pousse sur un sol quelconque, même calcaire et salé, mais surtout très bien drainé en hiver. Emplacement : plein soleil. Une fois implanté, excellente résistance à la sécheresse.

Filao (Causuarina equisetifolia)

DESCRIPTION

Le filao peut atteindre plus de trente mètres de hauteur pour les vieux spécimens. Son tronc est droit avec une écorce grise. Ses jeunes rameaux verts assurent la photosynthèse. Leur morphologie cannelée et filiforme, d’un diamètre de 2 mm et articulés rappellent les prêles, une ressemblance qui lui a valu le nom d’espèce equisetifolia. Les feuilles sont nombreuses à chaque nœud mais réduites à des écailles d’un millimètre. Les chatons femelles sont formés de boules brunes aux aspérités piquantes. Les fruits ressemblent à des petits cônes de 1 à 2 cm de long. Quand les cônes sont fermés, ils protègent les graines de l’eau car ils sont imperméables. En plus du vent qui dissémine les graines sur des petites distances, les cônes peuvent ainsi se disperser au moyen de l’eau.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Le filao est un arbre pionnier, capable de coloniser des sols très pauvres en éléments minéraux. Dans les zones salines, il évacue le surplus salé par ses feuilles rendant le sol à son pied infertile pour les autres espèces. Il peut être fortement taillé sans souffrir. Au Sénégal, des arbres coupés en haut du tronc se sont « reconstitués » en une année .Casuarina equisetifolia possède dans ses racines des nodules fixateurs d’azote qui, en symbiose avec une bactérie du sol , assimilent l’azote de l’air.

DÉNOMINATION

Le nom du genre est inspiré par le casoar, les rameaux très fins évoquant le plumage particulier de cet oiseau. L’épithète spécifique, equisetifolia, dérivé du latin botanique equisetum, qui est le nom générique des prêles (plantes herbacées vivaces) la disposition des rameaux évoquant le port des prêles. Cette plante a de nombreux noms vernaculaires. On peut citer, en français, bois de fer, filao, pin d’Australie, fialo, pitch pin.

HABITAT

L’aire de répartition originelle de Casuarina equisetifolia subsp. s’étend principalement sur les côtes de l’Australie, depuis le nord du Queensland et du Territoire du Nord, et celles du Sud-Est asiatique, dans toute la péninsule malaise jusqu’à l’isthme de Kra en Thaïlande et dans les zones côtières adjacentes de la mer d’Andaman dans le sud de la Birmanie, qui est le point le plus occidental de son aire de répartition. À l’est, son aire naturelle s’étend de la Mélanésie (notamment la Nouvelle-Calédonie) jusqu’à la Polynésie. Cette répartition couvre une bande de 40 degrés entre les 20° de latitude nord et les 20° de latitude sud.

Casuarina equisetifolia est le plus souvent confiné à une étroite bande littorale sur les côtes sablonneuses, se prolongeant rarement vers l’intérieur des terres. Cette espèce est souvent à la limite de la végétation dunaire soumise aux embruns salés et parfois submergée par l’eau de mer lors des grandes marées. C’est parfois la seule espèce ligneuse capable de pousser dans les zones de végétation dunaire à dominante de graminées tolérantes au sel. On peut aussi rencontrer cet arbre dans une association végétale plus riche d’arbres et arbustes collectivement appelée « flore littorale indo-pacifique ».

Faux-poivrier (Schinus molle)

DESCRIPTION

Schinus molle, communément appelé « faux-poivrier » ou « poivrier sauvage », est une espèce d’arbres de la famille des Anacardiaceae originaire d’Amérique du Sud. Ses feuilles finement divisées sont persistantes. Froissées, elles dégagent une forte odeur de poivre. Son port est retombant, sa silhouette rappelle celle du saule pleureur. Au printemps apparaissent des grappes de petites fleurs blanc-crème, suivies à l’automne de fruits qui sont de petites drupes pisiformes semblables à des grappes de raisin ou à des grains de poivre, de couleur rose à maturité (appelés « baies roses » dans le commerce). C’est d’ailleurs un Schinus d’une espèce côtière du Pérou qui donne le fameux « poivre rose » utilisé comme condiment.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Dans les Andes péruviennes, où il est nommé « molle » (prononcer « moyé »), il sert de combustible, de barrière dans les champs et les pâturages, il est planté le long des murets de pierre sèche pour les soutenir. Son écorce et sa résine ont des vertus médicinales reconnues depuis des temps reculés : la résine servait à embaumer les rois incas. Cette résine blanche, opaque, aurait des propriétés purgatives et fortifiantes pour les gencives. Elle était utilisée comme le mastic chez les orientaux.

DÉNOMINATION

Son nom « Schinus molle », vient du grec ‘schinos’ qui désigne le lentisque (Pistacia lentiscus). Son nom spécifique ‘molle’ vient du latin ‘molis’ qui signifie souple, mou.

HABITAT

De rusticité moyenne, il est défolié dès −5 °C et les parties aériennes ne résistent pas à un froid prolongé de −8 °C. Il pousse depuis la côte jusqu’à 3 200 mètres d’altitude maximum, dans les Andes sèches. Le schinus molle préfère un emplacement en plein soleil, où il recevra au moins 6 à 8h d’ensoleillement direct. Il peut également tolérer une légère ombre partielle. Le sol doit être bien drainé pour éviter la pourriture des racines. La période idéale de plantation est au printemps ou à l’automne.

Chorisia (ou ceiba speciosa)

DESCRIPTION

Chorisia est un genre d’arbre de la famille des Bombacaceae. Ce sont des arbres des régions tropicales. Le Chorisia speciosa est un arbre originaire d’Amérique du sud. Sa particularité vient de son tronc, épineux et bombé. Bel arbre tropical qui peut être planté dans les régions côtières ( supporte jusqu’à -6°C). En fin d’été, il se couvre de grandes fleurs roses, finement découpées. Le Ceiba speciosa est un arbre à tronc ventru de 6 à 12 m de haut reposant sur des racines imposantes.
Il atteint facilement les 25 m de haut dans son milieu naturel. Des grosses épines coniques parcourent le tronc de 1 à 2 m de diamètre. Le tronc vert à l’état juvénile vire au gris à l’âge adulte. Le feuillage caduc est fait de feuilles composées à  5 à 7 grandes folioles.
La floraison estivale se manifeste par des grandes fleurs solitaires roses à intérieur blanc crème.
Les fleurs de 10 à 15 cm de diamètre rappelant celles des Hibiscus prennent naissance à l’aisselle des feuilles. En automne, des capsules vertes, pendantes remplacent les fleurs.
Les fruits ovoïdes de 20 cm de long au graphisme des mangues renferment des fibres cotonneuses parsemées de graines brunes.

LE SAVIEZ-VOUS ?

En France, sa culture en extérieur n’est possible que sur la Côte d’Azur, et dans les zones les plus douces du littoral atlantique. Le minijardin botanique de Bormes-les-Mimosas, caché dans les ruelles du vieux village, en abrite un exemplaire majestueux, dépassant les 10 m de hauteur, avec un port plutôt érigé (environ 6 m de largeur). 

Son bois souple peut être travaillé en canots ou en pâte à papier ; la matière cotonneuse des fruits comme isolant et produit de rembourrage (coussins, gilets de sauvetage…). Les graines peuvent être pressées pour extraire une huile comestible

DÉNOMINATION

Ceiba signifie « arbre à coton » en espagnol, speciosa « magnifique » en latin.

HABITAT

Il affectionne les sols profonds et bien drainés, humifères et acides. Il préfère une exposition ensoleillée et bien abritée. Il tolère la sécheresse et de brèves gelées mais meurt en dessous de -5°C. Son feuillage est abîmé dès -1°C.

Cédrat (Citrus medica)

DESCRIPTION

Le cédratier (Citrus medica L.) est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Rutacées. C’est un arbre dont le fruit, le cédrat, est un agrume. Le cédrat dans sa forme non digitée est un gros fruit ovale lisse ou bosselé, parfois verruqueux, décoratif, et dans sa forme digitée il se divise en forme de doigts, d’où le nom usuel de main de Bouddha. Quand elle existe (les digités n’en n’ont jamais), la pulpe peut être douce ou acide, verte à jaune, souvent peu juteuse. Le parfum de son zeste est très agréable. Le poids du fruit peut atteindre 5,5 kg pour les plus lourds des méditerranéens.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Les cédratiers sont originaires des piedmonts himalayens orientaux et méridionaux où leur domestication a débuté. Très tôt la présence de cédrat est attestée au cœur de l’empire Perse puis dans les peuples du sud de la Caspienne. Quand les Perses annexent la Palestine ils construisent à Ramat Rahel (Ve siècle av. J.-C.) près de Jérusalem, une Résidence et son jardin palatial planté des plus riches plantes babyloniennes. C’est dans les murs de ce jardin qu’est attesté pour la première fois en occident du pollen de cédratier. Dafna Langgut (2017) pense que le cédrat fut le premier agrume introduit en zone méditerranéenne, depuis la Palestine il gagnera le monde romain vers le Ier siècle av. J.-C. . Ce sont les arabes qui introduiront beaucoup plus tard les nombreux agrumes cultivés et cuisinés au Moyen Âge. Les Juifs pour qui le cédrat est un fruit rituel (ils le nomment etrog) contribuent à le diffuser dans le monde méditerranéen et yéménite.

DÉNOMINATION

Le nom de son fruit lui vient de l’italien cedrato, dérivé de cedro, du latin citrus. Cédrat est utilisé dans la plupart des langues, il devient cidra en portugais, puis l’anglais perd l’ancien terme cedrate (du français) au profit de l’ambigu citron que le japonais reprend. Cedro en italien prête à confusion car il désigne aussi le cèdre, on trouve aussi dans cette langue citro. Le français cédraterie désigne les jardins de cédratiers.

HABITAT

Les cédratiers se plantent à 4 m de distance. A. Boitel donne les recommandations suivantes : planter en terre profonde, fertile, fraîche et perméable, éviter l’excès d’humidité. Les arrosages doivent être copieux et réguliers en été en cas de sécheresses et de fortes chaleurs. Le cédratier ne supporte pas les vents violents et glacés de l’hiver, « il est plus sensible que les autres végétaux aux intempéries hivernales, ne peut prospérer que dans des endroits où des abris naturels ou artificiels le défendent du froid qui résulte des courants d’air et du voisinage des montagnes ». Il redoute tout autant les grandes chaleurs. La culture en espalier ou tuteurée aide les plantes à supporter le poids du fruit.

Citron vert (Citrus latifolia, ou Limettier de Perse, ou Limettier de Tahiti)

DESCRIPTION

L’arbre est vigoureux, le port étalé et retombant. Le fruit est plus petit que le citron et plus gros que la lime acide. La floraison est remontante. En milieu tropical les conditions environnementales et les porte greffes affectent fortement la quantité de jus contenu dans le fruit. Le citron Volkamer est le porte-greffe qui donne les meilleurs résultats en grande culture. Le fruit est sans pépin. Ses rameaux sont courts et portent de nombreuses épines courtes et très aigües.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Le jus du fruit est utilisé dans les irritations buccales douloureuse et piqures d’insectes ou de coraux.

DENOMINATION

PHOTO

HABITAT

Il apprécie les terrains neutres à légèrement acides, non calcaires. Selon le porte-greffe qui est utilisé, il sera plus ou moins résistant au froid et plus ou moins tolérant vis-à-vis du calcaire. Il n’est raisonnable de le planter en plein terre que si vous résidez sur un cordon littoral méditerranéen ou sud atlantique favorisé, épargné par les gelées, car la rusticité de cet agrume ne dépasse pas -4°C et il a besoin de beaucoup de chaleur pour fleurir et fructifier.

Prunier Reine-Claude (Prunus domestica italica)

DESCRIPTION

Grand arbre au développement haut et pyramidal qui peut atteindre une hauteur de 5-10 m et une largeur de 2-6 m. Il forme des fleurs blanches, à partir de mars, puis des fruits jaunes, de dureté moyenne, et juteux. Il produit des fruits de gros calibre et bien ronds. La récolte des fruits à maturité débute à la mi-août.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Le reine-claude a été obtenu en France à la suite de la découverte d’un prunier importé d’Asie produisant des prunes de couleur verte à maturité. Ce prunier fut apporté à François Ier par l’ambassadeur du royaume de France auprès de la Sublime Porte, de la part de Soliman le Magnifique. Il lui fut donné l’appellation « reine-claude » en l’honneur de Claude de France (1499-1524), épouse de François Ier surnommée La bonne reine.

DÉNOMINATION

Prunus domestica est une espèce de plante à fleurs de la famille des Rosacées . Arbre caduc, il comprend de nombreuses variétés d’arbres fruitiers appelés « pruns » en anglais, bien que tous les pruniers n’appartiennent pas à cette espèce. Les reines-claudes et les quetsches appartiennent également à des sous-espèces de P. domestica.

HABITAT

Les pruniers reines-claudes sont cultivés en forme de plein vent. (A l’état brut, l’arbre fruitier est appelé « plein vent »). Ils sont très productifs et donnent de gros fruits qui font de la reine-claude une des meilleures prunes de table. Les reines-claudes, comme les mirabelles, se reproduisent de façon assez fidèle par simple semis d’un noyau. Un emplacement ensoleillé favorisera sa fructification.

Pamplemoussier (Citrus maxima)

DESCRIPTION

L’arbre est assez grand. Il peut mesurer jusqu’à 8 m de hauteur. La couleur de son écorce est verte ou jaunâtre. Elle déverdit quand la moyenne des températures minimales est inférieure à 14 °C pendant 15 jours et devient claire, jaunâtre à rosée. Elle est lisse, très épaisse et se pèle plus ou moins facilement. Les feuilles sont larges. La floraison est magnifique avec ses bouquets de fleurs géantes puissamment parfumés. Le fruit, généralement sphérique, plus ou moins aplati, parfois piriforme, mesure entre 10 et 30 cm de diamètre ; il peut peser de 500 grammes à 8 kilogrammes, ce qui en fait le plus volumineux des agrumes. Couvert de ses fruits énormes il est spécialement décoratif et impressionnant. On l’utilise donc également comme plante ornementale partout où le gel ne le met pas en risque.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Il est originaire d’Asie du Sud-Est où il est connu depuis plus de quatre mille ans et cultivé pour son fruit. L’arbre craint le vent, le poids des fruits courbe les branches et peut les casser. La mise à fruit d’un arbre greffé est de 4 ans. Si ce pamplemousse est fécondé avec le pollen d’une orange douce ou d’une mandarine, les fruits seront généralement sans pépins. Dans des conditions optimales, le pamplemousse donne des fleurs quatre fois par an et le fruit peut être cueilli après 8 à 12 mois en quatre récoltes. La feuille de Citrus maxima a des propriétés anti diabétiques elle est utilisée en médecine ayurvédique dans l’épilepsie, le toux convulsive, le traitement des maladies hémorragiques. Les fleurs sont utilisées comme sédatifs dans les affections nerveuses.

DENOMITION

Citrus maxima est une espèce d’arbres fruitiers, nommée en français Pamplemoussier, qui appartient à la famille des Rutaceae. Il est originaire d’Asie du Sud-Est où il est connu depuis plus de quatre mille ans et cultivé pour son fruit. Le fruit de Citrus maxima est un agrume, nommé « pamplemousse » par les botanistes. Dans le langage vernaculaire le fruit du pamplemoussier est nommé « pamplemousse » ou « pomélo » selon l’usage en vigueur dans les différents pays francophones, occasionnant ainsi une confusion générale car « pamplemousse » est également utilisé couramment pour désigner le fruit de l’hybride bien connu Citrus ×paradisi. Des expressions comme « pamplemousse vrai » ou « pamplemousse véritable » sont parfois utilisées pour réduire l’ambiguïté.

HABITAT

Le fruit demande de la chaleur pour arriver à maturité. Il est cultivé et consommé à grande échelle uniquement en Asie orientale. En climat méditerranéen chaud (on le cultive à Tokyo ou dans le sud de la péninsule ibérique) les fruits arrivent à maturité mais sont brûlés par l’ensoleillement fort, comme en Chine méridionale, ils doivent être mis en sac.

Calamondin (Citrus x microcarpa)

DESCRIPTION

Arbuste ou petit arbre légèrement épineux de 2 à 7,5 m de haut à l’état sauvage. Ses feuilles elliptiques de 3,8 / 1,4 cm, présentent des bords légèrement crénelés, de couleur vert foncé brillant dessus, vert pâle dessous. Ses fleurs blanches de 2 cm de large sont parfumées. Le calamondin, ou oranger d’appartement est un agrume par sa floraison remontante et parfumée, par son abondante fructification toute l’année, faite de petits fruits colorés qui restent longtemps sur l’arbre.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Le fruit du calamondin agrémente les sauces soja, le vinaigre et le chili dans la cuisine philippine. Les fruits sont également utilisés pour aromatiser les plats à base de viande et de poisson, ainsi que les
boissons.
Ils peuvent également être cuisinés en marmelade, ou dans des gâteaux, tartes et glaces. Il peut aussi servir à la préparation d’une liqueur à base de vodka et de sucre.

DENOMINATION

Les noms botaniques sont Citrus × microcarpa Bunge 1832 ou Citrus madurensisa. Il avait été décrit au rang d’espèce sous le nom de Citrus mitis Blanco en1837. Le calamondin est un hybride d’orangequat, et un des parents maternels est probablement un kumquat, la petite proportion d’allèles (gène) mandarine laisse penser que la mandarine est le parent paternel (fécondateur).

HABITAT

Citrus x microcarpa s’épanouit dans un sol léger, souple, bien drainé et toujours humide[15]. Certaines source indiquent qu’il peut tolérer de courtes périodes de gel > −4 °C et qu’ il résiste aux intérieurs secs et chauds en hiver[16]. La plante supporte bien la culture en pot[15]

C’est également un agrume facile à cultiver en intérieur, sur un balcon, une terrasse ou dans une véranda. Sa floraison très parfumée est un enchantement, et ses petits fruits orangés sont très décoratifs.

Mûrier platane (Morus Platanifolia)

DESCRIPTION

Le mûrier platane est un arbuste ou petit arbre à feuilles caduques et à l’écorce brun grisâtre, aux jeunes pousses glabres, et pouvant atteindre 6 à 7 mètres de haut. Les feuilles, de taille et de forme très variables, sont portées par un pétiole de 1 à 1,5 cm. La face inférieure est duveteuse, devenant rapidement glabre ou presque, et la face supérieure est vert foncé, couverte de minuscules verrues qui la rendent légèrement rugueuse au toucher.
Le fruit est une mûre brièvement cylindrique, d’environ 1 cm de diamètre sur 1 à 1,5 cm de long ou plus, rouge à violet foncé à maturité, juteuse et sucrée. La floraison a lieu en mars-avril et la fructification en avril-mai. Le mûrier platane est apprécié pour son feuillage luxuriant et ses fruits comestibles mais salissants. C’est un excellent arbre d’ombrage.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Une plantation de mûriers est appelée « mûraie » ou « mûreraie ». Le mûrier platane a une durée de vie relativement longue. Avec des soins appropriés, il peut vivre jusqu’à 100 ans ou plus, ce qui en fait un arbre durable dans les jardins et espaces publics. Sa croissance est rapide, particulièrement durant ses premières années. Il peut atteindre plusieurs mètres de hauteur en quelques années, ce qui en fait un excellent choix pour créer rapidement un espace ombragé. Le mûrier à feuille de platane était utilisé dans les magnaneries car son feuillage servait de nourriture aux vers à soie.

DENOMINATION

Le mûrier platane, est une espèce de la famille des Moraceae, originaire d’Asie et introduite en Europe au début du XXe siècle. Ce sont des arbustes ou de petits arbres souvent utilisés comme arbres d’ornement et d’alignement.

HABITAT

Le mûrier platane est un arbre rustique qui supporte des températures allant jusqu’à -15 °C. Cependant, il est préférable de le protéger des vents froids et desséchants qui pourraient abîmer ses jeunes feuilles au printemps. Le mûrier platane s’adapte à une large variété de sols, mais il préfère un sol bien drainé, léger et fertile. Il tolère les sols calcaires, acides et argileux, mais un sol riche en nutriments favorisera sa croissance. Le mûrier platane préfère une exposition ensoleillée pour bien se développer. Il s’adapte aussi aux situations de mi-ombre, mais son feuillage sera moins dense et sa croissance légèrement ralentie.

Jujubier (Ziziphus ziziphus)

DESCRIPTION

Le Jujubier commun est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Rhamnaceae. C’est un arbuste épineux originaire de Chine et répandu dans les régions méditerranéennes, dont le fruit comestible, le jujube, est un peu oublié en Occident. L’arbre mesure de 6 à 10 m de haut. Les feuilles caduques sont oblongues, finement dentées, à stipules épineuses. Elles jaunissent en automne. Les racines s’enfoncent en profondeur dans le sol. Les fleurs petites, jaunâtres, apparaissent à l’aisselle des feuilles. Le fruit, ovoïde, est une drupe, d’abord jaune puis rouge à maturité, contenant un noyau dur, elliptique. La pulpe est sucrée, gélatineuse, à saveur fade. Les jujubes, riches en vitamines A et C, entrent dans diverses préparations médicinales.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Dans le nord et le nord-est de l’Inde, les fruits sont mangés frais avec du sel et des flocons de piment mais également conservés sous forme de bonbons, de confitures ou de cornichons à l’huile et aux épices. L’Italie a un sirop d’alcool appelé brodo di giuggiole. Au Sénégal, le jujubier s’appelle Sii dem en wolof et le fruit sert de collation. Le fruit est transformé en pâte séchée utilisée par les écoliers. Le bonbon de type Nounours en gomme appelé jujubes au Canada contenait à l’origine du jus de jujube mais on utilise maintenant d’autres arômes.

DENOMINATION

Ziziphus dérive du grec zizuphon qui désignait la « datte chinoise ». Jujuba vient du nom commun de son fruit, la jujube.

HABITAT

L’arbre tolère une large gamme de températures et de précipitations, bien qu’il nécessite des étés chauds et suffisamment d’eau pour une fructification acceptable. Contrairement à la plupart des autres espèces du genre, il tolère des hivers assez froids, des températures jusqu’à environ -15 °C. Cela permet au jujubier de croître dans des habitats montagneux ou désertiques, à condition qu’il ait accès à de l’eau souterraine pendant l’été. Le jujubier, Z. jujuba, pousse dans les régions les plus froides de l’Asie. Au moins cinq autres espèces de Ziziphus sont largement répandues dans les climats tempérés et les déserts chauds d’Asie et d’Afrique.