Mois : juin 2025

Cordyline australis

DESCRIPTION

Cordyline australis pousse jusqu’à 20 mètres de hauteur avec un tronc de 1,5 à 2 mètres de diamètre. Elle est originaire de Nouvelle-Zélande. Avant de fleurir, il forme une mince tige non ramifiée. Après la première floraison, il se divise pour former une couronne très ramifiées avec des touffes de feuilles à l’extrémité des branches. Chaque branche peut se ramifier après avoir produit une tige florale. Son écorce, gris pâle à gris foncé, persistante et fissurée, semble spongieuse au toucher. Les feuilles sont longues et étroites, en forme d’épée, dressées, vert clair à vert foncé, de 40 à 100 cm de longueur et 3 à 7 cm de largeur à la base, et ont de nombreuses nervures parallèles. Les feuilles poussent en grappes à l’extrémité des branches et peuvent retomber un peu à l’extrémité et même plier vers le bas à partir de la base quand elles sont vieilles. Elles sont épaisses et ont une nervure médiane indistincte des autres nervures fines qui sont plus ou moins égales et parallèles. Les surfaces supérieures et inférieures des feuilles sont semblables.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Cordyline australis pousse vite, jusqu’à 30 cm par an. Et lorsqu’elle repart de souche après un gros gel, c’est de 50 à 60 cm par an qu’elle repousse. Robuste et par conséquent à croissance rapide, C. australis est largement planté dans les jardins en Nouvelle-Zélande, les parcs et les rues, et de nombreux cultivars sont disponibles. Son fruit est une source de nourriture de prédilection pour plusieurs espèces d’oiseaux indigènes. On peut également le trouver en grand nombre dans des projets de restauration d’îles comme l’île Tiritiri Matangi (réserve naturelle à 30 km d’Auckland) où il a été parmi les premiers arbres à être plantés.

DÉNOMINATION

Le nom du genre Cordyline dérive de l’ancien mot grec kordulê (bosse, tumeur), en référence à son rhizome élargi, tandis que son épithète spécifique australis vient du mot latin signifiant « sud ».

HABITAT

Cordyline australis est une espèce pionnière exigeante en lumière et les jeunes plants meurent quand ils sont dominés par d’autres arbres. Pour bien grandir, les jeunes plants nécessitent un espace dégagé de sorte qu’ils ne soient pas ombragés par d’autres végétaux. Une autre exigence est d’avoir de l’eau en permanence pendant le stade plantule. Alors que les arbres adultes peuvent stocker de l’eau et sont résistants à la sécheresse, les jeunes plants ont besoin d’un approvisionnement régulier en eau pour survivre. Cela empêche l’espèce de pousser dans les dunes à moins de la présence de dépressions humides et sur les coteaux à moins qu’il n’y ait une zone d’infiltration. La fertilité du sol est un autre facteur de sa présence. Les feuilles tombées des arbres contribuent également à accroître la fertilité du sol sur lequel elles se décomposent. Un autre facteur est la température, en particulier les sévérités de gel. Les jeunes arbres sont tués par le gel, et les arbres, même anciens, peuvent être obligés de repartir du pied. C’est pourquoi C. australis est absent des zones de montagne et de l’intérieur des terres trop froides.

Copalme

Copalme d Amérique (Liquidambar styraciflua)

DESCRIPTION

Le Liquidambar a une hauteur moyenne allant de 25 à 35 mètres pour un diamètre pouvant atteindre 1 mètre à l’âge de 200 à 300 ans. Il a une cime irrégulière de forme ovale. Il a une croissance vigoureuse et peut donner ses premiers fruits vers 25 ans. L’écorce est brun foncé avec des crevasses subéreuses (lignes de liège). Il est souvent cultivé sous forme de baliveau. Son bois brun-rouge est précieux et ressemble à celui du noyer. Les feuilles (10 à 18 cm de long) sont simples, en formes d’étoiles, avec des nervures palmées, elles peuvent comporter 5 à 7 lobes triangulaires finement dentés. Elles prennent une couleur rouge puis pourpre très caractéristique à l’automne. Le fruit, ressemblant à celui du platane, est une boule hérissée pendante de 2 à 3 cm de diamètre. Les capsules s’ouvrent à maturité en fin d’automne laissant rapidement s’échapper les graines ailées. De nombreuses graines ailées avortent et produisent une poudre ressemblant à de la sciure s’échappant du fruit lorsqu’on le secoue.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Vu la qualité et l’aspect de son bois, on l’utilise pour en faire du mobilier dans le domaine de l’ébénisterie. On extrait de son bois et de ses fruits un ambre liquide nommé « Baume de liquidambar ». Celui-ci était utilisé comme gomme à mâcher par les Indiens Cherokees, ainsi qu’en médecine traditionnelle, notamment pour traiter les sciatiques – mais la qualité de ce baume est surpassée par bien d’autres produits du même type et ces utilisations sont aujourd’hui tombées en désuétude.

DÉNOMINATION

Liquidambar vient du latin liquidus, « liquide » et de l’arabe ambar, « ambre », en référence à sa résine huileuse de couleur ambrée. Styraciflua signifie « écoulement de styrax », allusion au liquide qui s’écoule de son tronc lorsqu’on l’incise.

HABITAT

L’arbre est originaire de l’est de l’Amérique du Nord. Présent le long des rives du Mississippi et de la rivière Ohio, il pousse également de l’État de New York jusqu’en Floride. Il grandit de préférence sur des terrains alluviaux de qualité, bien éclairés, où il partage son aire de répartition avec des chênes et des peupliers. Il n’apprécie pas les terrains marécageux ni les terres trop calcaires et trop sèches. L’arbre a été introduit en Europe vers 1681, où on le cultive par exemple comme arbre d’ornement jusqu’en Ukraine.

Poirier (Pyrus communis)

DESCRIPTION

Arbre de taille moyenne, le poirier peut atteindre dix à quinze mètres de haut et vivre jusqu’à 200 ans. Les poiriers francs (arbre issu de semis et qui n’a donc pas les mêmes caractéristiques qu’un arbre greffé) obtenus par semis de pépins peuvent atteindre 20 mètres de haut, ce qui est bien trop haut pour être taillés et récoltés, et les fruits s’abîment en tombant. C’est une des raisons pour laquelle les poiriers cultivés sont greffés sur des cognassiers pour obtenir des arbres plus petits.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Longtemps avant la domestication des poiriers, on cueillait les poires sauvages. Des restes carbonisés de ces petits fruits, parfois coupés en deux et probablement séchés, ont été trouvés sur plusieurs sites du néolithique et de l’âge du bronze en Suisse, dans le nord de l’Italie, dans l’ ex-Yougoslavie et en Allemagne. On trouve des restes similaires pour le néolithique récent en Grèce, en Moldavie et Ukraine.

À défaut d’informations archéologiques plus précises, on est forcé de s’appuyer sur les textes de l’Antiquité gréco-latine pour avoir quelques indices sur la domestication. Par expérience, les arboriculteurs ont appris que la meilleure manière de multiplier un poirier intéressant, était d’en greffer un rameau, alors qu’en semant ses graines il pouvait retourner à l’état sauvage ou produire des fruits de piètre qualité.

DÉNOMINATION

Le nom de genre Pyrus vient du latin pirus (variante) signifiant « poirier », nom panroman d’origine inconnue. L’épithète spécifique vient du latin communis « commun ». Dans la langue commune, poire est issu du bas latin pira. L’ancien français était peire, pere resté dans les dialectes de l’ouest de la France. En occitan, son nom est pera (pero) de même origine, italien pera, espagnol pera qui remontent également au latin populaire.

HABITAT

En général, le poirier s’épanouit dans les climats froids et humides, où un hiver froid est suivi d’un été frais. On estime que les variétés populaires de poires ont besoin d’environ 400 à 800 heures de froid (une exposition à des températures inférieures à 7°C) pour un développement et une fructification réguliers. Cependant il existe des variétés qui peuvent nécessiter jusqu’à 1500 heures de froid pour une fructification réussie, tandis que d’autres peuvent porter des fruits après 150 heures à peine.

Un soleil abondant est nécessaire, puisqu’il influence largement la couleur du fruit. Les variétés les plus populaires s’épanouissent dans les régions où les températures augmentent rarement au-dessus de 32°C. Quelques cultivateurs utilisent également de grands ventilateurs pour rafraîchir le verger lorsque la température monte au-delà d’un certain point.

Le poirier donne les meilleurs résultats en sol silico-argileux, profond, fertile et suffisamment frais mais perméable. Il résiste jusqu’à -20 °C, ce qui en fait un arbre robuste pour les climats tempérés.

Figuier (ficus carica)

DESCRIPTION

Le figuier est un petit arbre, le plus souvent de trois à quatre mètres de haut — en conditions favorables (zone peu gélive, sol frais et fertile), certaines variétés peuvent cependant atteindre dix mètres de hauteur pour dix mètres de périmètre — au tronc souvent tortueux, au port souvent buissonnant. Toutes les parties de la plante (rameaux, feuilles, fruits) contiennent un latex blanc et irritant. Les feuilles sont caduques, rugueuses, finement velues, assez grandes (jusqu’à 35 cm de long). Les fleurs du figuier ont de nombreuses formes. Les fruits sont composés, avec un réceptacle charnu contenant des petits fruits qui ressemblent à des graines. À maturité, les fruits, ou figues, sont selon les variétés de couleur verdâtre, jaune, marron-rouge ou violet plus ou moins foncé, parfois bicolores ou striés.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Un figuier adulte peut donner 100 kg de figues fraîches soit 30 kg de figues sèches. Toutes les parties de la plante (rameaux, feuilles, fruits) contiennent un latex blanc, appelé « lait de figuier », qui peut se rapprocher de celui du caoutchouc. Ce dernier a cependant été supplanté par l’hévéa, espèce non apparentée, pour la production de caoutchouc naturel. Frais, ce latex est très caustique et irrite fortement les muqueuses (manger des figues non mûres est ainsi très désagréable). Il est utilisé pour enlever les cors et les verrues. Le latex filtré puis desséché constitue la ficine brute[36].

DÉNOMINATION

Ficus carica aux noms vernaculaires Figuier, Figuier comestible ou Figuier commun, est un arbre fruitier de la famille des Moracées qui donne des fruits comestibles appelés figues. On l’appelle plus rarement Figuier de Carie en référence à la cité antique en Asie mineure ou « Arbre à cariques ».

HABITAT

Peu exigeant, le figuier est robuste et peut produire très longtemps. Arbre méditerranéen, il résiste bien à la chaleur. Le figuier peut être cultivé sur une large gamme de sols, sable aride et pauvre, riche limon, argile lourde ou calcaire, pourvu qu’il y ait suffisamment de profondeur, de drainage et de nourriture. Le sol sablonneux demi-sec contenant une bonne dose de chaux est idéal lorsque la récolte est destinée au séchage. Les sols très acides ne sont pas adaptés. L’arbre est assez tolérant à une salinité modérée. Les racines du figuier étant souvent peu profondes, il faut éviter de travailler le sol au pied de l’arbre et procéder à un paillage en été pour conserver l’humidité du sol.

Les plantes aquatiques du bassin

Anemopsis de Californie

Iris des marais

Iris pseudacorus

DESCRIPTION

Iris pseudacorus est une plante vivace de 40 cm à 1,20 mètre de haut à rhizome épais[5]. Le rhizome, une tige de 1-4 cm de diamètre, légèrement enfoncée dans la boue, porte de nombreuses racines de 10-20 cm de long. Les longues feuilles linéaires, en forme de glaive (pointues), font de 10 à 30 mm de large. Engainantes et disposées sur deux rangs opposés (elles sont dites distiques), elles partent directement du rhizome. Elles sont parcourues par une profonde nervure médiane.

La Thalie blanche

Papyrus du Nil

Black princess

La tonnelle à Kiwis (Actinidia chinensis)

DESCRIPTION

Le kiwi est une liane ligneuse de 6 à 15 mètres de long. Les feuilles, caduques, sont vert vif, ovales à cordiformes (en forme de cœur), très nervurées et aux marges dentelées. Ses jeunes pousses et rameaux sont eux recouverts d’un duvet roux. Chaque individu est soit femelle, soit mâle. Les fleurs naissent en fin de printemps à l’aisselle des feuilles et sont de couleur blanche, à la nuance crème ou jaunâtre. Un bouquet d’étamines (plus ou moins courtes selon le sexe) est disposé au centre des pétales. Le fruit qui mûrit en fin d’automne ou en hiver, est une baie ovale de 5 à 9 centimètres. Sa fine peau est recouverte de courts poils roussâtres et sa pulpe est verte (crème en son centre), juteuse et acidulée. Il contient plus de 1 000 petites graines. Certaines variétés horticoles (cultivars) ont une pulpe jaune.

LE SAVIEZ-VOUS ?

La France (8e producteur mondial et 3e européen) produisait près de 56 000 tonnes en 2019, un volume en baisse continue depuis 2009. Son premier client est l’Espagne. La zone de production française se répartit dans l’Ariège, dans le Tarn-et-Garonne et sur la façade atlantique, du Pays basque à la Bretagne. Commercialisé pour la première fois en France dans les années 1970, le kiwi de l’Adour obtient le label rouge en 1992 et une indication géographique protégée (IGP) en 2009.

DÉNOMINATION

Actinidia vient du grec aktis qui signifie « petit rayon », en référence à la disposition des styles (partie de fleur) autour de l’ovaire, comme une roue de vélo. Chinensis signifie de « Chine ».

HABITAT

Il préfère un sol léger, bien drainé, riche en humus et plutôt acide ainsi qu’une exposition ensoleillée, à l’abri des vents et du gel. Il tolère jusqu’à -12°C en période de dormance.

Vigne (Vitis vinifera)

DESCRIPTION

La vigne est une plante ligneuse et sarmenteuse au feuillage caduc. Un plant de vigne cultivé développe des racines qui s’enfoncent généralement à une profondeur de 2 à 5 mètres et parfois jusqu’à 12-15 mètres voire plus. Les racines issues de semis et de bouture sont très différentes (avec même en condition humide de possibles racines aériennes apparaissant à la base de troncs issus de semis). La vigne s’attache à des supports par des vrilles. Les tiges, appelées rameaux, croissent par leur extrémité. Les feuilles à nervures palmées, comportant pour la plupart cinq lobes principaux plus ou moins découpés, ont généralement une base en forme de cœur. Les fleurs, petites et verdâtres à blanches, sont regroupées en inflorescences et les fruits, de formes différentes selon les sous-espèces, sont des baies regroupées en grappes. Les vignes de cette famille développent un important polymorphisme génétique selon les cépages et espèces, à maturité, leur coloration varie selon chacune des variétés de vigne : blanche, jaune-pâle, violette, noire (cette dernière étant majoritaire pour les variétés dites sauvages). Les graines de ces baies sont des pépins.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Depuis le XVIIe siècle, on utilise, en phytothérapie, les feuilles de vigne rouge pour leur action sur les troubles veineux. Les vignes contiennent tanins, sucres, inosite, acides, et carotène. On utiliserait la sève et les feuilles comme astringent et anti-inflammatoire au moyen de décoctions. Les pleurs de la vigne, sécrétion de sève obtenue lorsqu’une branche est cassée, sont un diurétique et collyre.

DÉNOMINATION

Vitis désigne le genre et vinifera fait référence au vin obtenu par la fermentation du fruit (du latin vinifera : porter le vin). Vitis Vinifera appartient ainsi à la grande famille des Vitaceae.

HABITAT

Vitis vinifera prospère dans divers types de sols, tant qu’ils sont bien drainés. Assurer un bon drainage du sol est essentiel pour favoriser la croissance saine de cette plante. Choisir un emplacement très chaud, abrité et ensoleillé, au pied d’un support tel qu’un mur exposé au sud . Évitez les emplacements sujets aux gelées tardives, qui peuvent endommager les nouvelles pousses au printemps.

Cyprès (Cupressus)

DESCRIPTION

Cupressus, le Cyprès est de la famille des Cupressaceae, originaires des régions tempérées chaudes de l’hémisphère nord. Le nombre d’espèces incluses dans ce genre varie selon les auteurs de 16 à 31, voire plus. De nombreuses espèces sont cultivées comme arbres d’ornement. Le Cyprès commun est un arbre représentatif de la flore méditerranéenne, l’arbre des cimetières, symbole du deuil dans le monde méditerranéen. Les Cyprès sont des conifères. Les Cyprès sont des arbres ou des arbustes buissonnants, pouvant atteindre une hauteur de 5 à 40 mètres. Ses racines sont lignifiées (qui a pris les caractères et l’aspect du bois.) , ce qui lui permet de rester stable malgré sa grande taille. Les feuilles sont en forme d’écailles triangulaires de 2 à 6 mm de long, disposées par paires opposées-décussées recouvrant totalement les rameaux. Elles persistent de 2 à 4 ans. Il existe une forme juvénile, en forme d’aiguilles de 5 à 15 mm de long, rencontrées sur les jeunes sujets de 1 à 3 ans (parfois plus). Elles peuvent être confondues avec les feuilles des genévriers , mais elles ne sont jamais piquantes.

LE SAVIEZ-VOUS ?

De nombreuses espèces sont couramment cultivées comme plantes d’ornement dans les parcs et jardins, et en Asie autour des temples. Les Cyprès sont également utilisés dans le bassin méditerranéen pour constituer des haies brise-vent. Dans certaines régions, il est devenu difficile de distinguer leur aire de distribution originelle du fait de l’extension et de l’ancienneté des cultures. Quelques espèces sont appréciées pour leur bois qui peut être très durable. Le bois de cyprès est utilisé pour la facture de clavecins de tradition italienne.

La symbolique du cyprès est depuis bien longtemps, au moins l’antiquité grecque, celle de la vie éternelle : son feuillage est toujours vert, avec toujours des fruits, son bois, quasi imputrescible, avec une odeur d’encens. C’est pourquoi il est utilisé pour la fabrication des cercueils des papes, souvent aussi pour ceux des dignitaires civils ou religieux et autres grands de ce monde. Autour des tombes, les cyprès étaient généralement plantés par deux pour les adultes (couples) ou isolés pour les enfants. Dans tout le midi méditerranéen, c’est « l’arbre des cimetières », associé à la mort, d’où des expressions comme « dormir sous un cyprès », c’est-à-dire être mort, et « le cyprès, on l’aime mieux de loin que de près ». Dans le langage des fleurs, le cyprès symbolise la tristesse et le deuil.

DÉNOMINATION

Le nom générique Cupressus est le nom latin du Cyprès commun. Ce nom dérive de Cyparisse, personnage de la mythologie grecque, fils de Télèphe, qui fut changé en cyprès par Apollon.

HABITAT

Il est originaire d’Asie mineure, mais il a été acclimaté dans tout l’hémisphère nord, et plus particulièrement autour du bassin méditerranéen. Il résiste à −20 °C et tolère une sécheresse relative.

Liriodendron (Tulipifera) ou Tulipier de Virginie

DESCRIPTION

C’est un arbre feuillus originaire du sud du Canada, et du sud et de l’est des États-Unis. Dans son habitat d’origine, il s’élève de 50 à 60 m (moins en Europe) et peut y vivre jusqu’à 500 ans (environ 300 ans en Europe). Son tronc peut atteindre 2 ou 3 mètres de diamètre. Il se distingue avant tout par sa feuille (10 à 16 cm). jaune-vert au printemps et en été, jaune en automne. La fleur est hermaphrodite. Sa forme la fait ressembler à une tulipe, d’où le nom de l’espèce. La floraison se fait entre mai-juin-juillet selon le climat.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Depuis la disparition des deux tulipiers du parc de Versailles, le plus vieux tulipier de Virginie de France (contemporain de ceux du Petit Trianon) serait pour certains dans le parc du château de Didonne à Semussac en Charente-Maritime (près de Royan). Cependant, l’âge d’un tulipier du parc du château de Coursan-en-Othe, dans l’Aube, a été estimé par l’ONF à 350 ans, ce qui nous ramènerait à une date bien antérieure. Un tulipier est également présent dans le parc du château de Lesches qui a plus de 300 ans. D’autres sont également visibles dans les parcs des châteaux de Cirey-sur-Blaise (Haute-Marne) et Canaples (Somme) ; ils dateraient de 1830 pour le premier et de la fin du XIXe siècle pour le second. Un tulipier de Virginie de 30 mètres de hauteur est visible dans le domaine royal de Château-Gaillard (Amboise), planté sur les grands parterres des jardins du roi, et daterait du début du XIXe .

DÉNOMINATION

Liriodendron vient du grec ancien leírion, « lis », et dendron, « arbre ». Un autre nom du tulipier de Virginie est d’ailleurs l’arbre aux lys. La Virginie fait quant à elle référence à l’état des États-Unis duquel l’arbre est originaire.

HABITAT

Son aire de distribution s’étend de l’Arkansas et l’Alabama jusqu’au Michigan, à New York et au sud du Canada. Il pousse dans les sols bien drainés des bassins des rivières et évite les sols trop calcaires. Dans les forêts mixtes, il est associé au noyer noir, au caryer et au chêne blanc d’Amérique. L’arbre supporte des gelées courtes jusqu’à −30 °C et apprécie énormément le soleil. Il a besoin de beaucoup d’eau en terrain bien drainé. Son exploitation est étudiée actuellement dans le sud-ouest de la France (Béarn et le Pays basque) dont le climat humide lui conviendrait bien.

Caroubier (Ceratonia siliqua)

DESCRIPTION

Le caroubier est un arbre mesurant généralement de cinq à sept mètres de hauteur et pouvant atteindre exceptionnellement quinze mètres. Le tronc est gros et tordu, l’écorce brune et rugueuse. La frondaison abondamment fournie forme un houppier (ensemble des ramifications vivantes d’un arbre) large. Il peut atteindre un âge important, certainement de plusieurs siècles comme l’attestent les individus remarquables par la circonférence impressionnante de leur tronc près de Ragusa en Sicile.

Les feuilles persistantes sont grandes de douze à trente centimètres. De forme ovale, celles-ci sont coriaces, vert sombre luisant au-dessus, tirant sur le rouge sur leur face inférieure.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Le Caroubier est dioïque (rapport mâle/femelle 50-50 mais il existe des plants polygames et/ou hermaphrodites). Les arbres strictement mâles ne donnent que des fleurs mâles et ne produisent donc pas de fruits. Ils ont une croissance plus vigoureuse que les arbres femelles. Les arbres polygames hermaphrodites donnent à la fois des fleurs unisexuées (mâles ou femelles) et des fleurs hermaphrodites (mâles et femelles). Ils produisent donc moins de fruits que les arbres femelles mais ont l’avantage d’être auto-fertiles.

DENOMINATION

Le mot « caroubier » vient de l’arabe. Son nom générique Ceratonia vient du grec ancien κερατέα / keratéa signifiant « caroubier ». Le nom d’espèce, siliqua, désigne en latin une gousse. Il est aussi appelé carouge, pain de saint Jean-Baptiste, figuier d’Égypte, fève de Pythagore.

HABITAT

Le Caroubier peut survivre à des sécheresses moyennes (cependant bien moins longtemps que l’olivier) et à des sols pauvres, mais pour une bonne fructification, il a besoin de 500 à 550 millimètres de précipitations annuelles (ou d’irrigation) et de sols riches (ou de fertilisation). Il préfère les sols sableux bien drainés et tolère peu ou pas les sols argileux trop humides. Les systèmes racinaires profonds peuvent s’adapter à une grande variété de conditions de sol et sont assez tolérants au sel (jusqu’à 3 % dans le sol). Après avoir été irrigués avec de l’eau salée en été, les caroubiers pourraient éventuellement récupérer pendant les pluies d’hiver. Dans certaines expériences, les jeunes caroubiers étaient capables de fonctions physiologiques de base dans des conditions de sel élevées. Le Caroubier supporte bien la sécheresse mais il résiste mal au froid (il ne supporte pas les températures inférieures à – 5 °).

Bouleau

Bouleau de l’Himalaya (Betula utilis)

DESCRIPTION

Dans son habitat naturel, Betula utilis tend à former des forêts, où il se présente sous forme d’arbuste ou d’arbre atteignant jusqu’à 20 m de hauteur. Il pousse souvent au milieu de conifères épars et dans les sous-bois d’arbustes, généralement à feuillage persistant comme les Rhododendrons. L’arbre est dépendant de l’eau de la fonte des neiges plutôt que des pluies de mousson. Ils sont souvent très pliés par suite du poids de la neige l’hiver dans l’Himalaya où il pousse à des altitudes allant jusqu’à 4 500 m. Les feuilles sont ovales, légèrement velues, de 5 à 10 cm de long, avec des bords dentelés. La floraison a lieu de mai à juillet, avec seulement quelques chatons (inflorescence en épi, visible sur la branche d’un arbre) mâles et souvent un court et unique (parfois une paire) chaton femelle. Le périanthe (ensemble des enveloppes qui assurent la protection des organes reproducteurs de la fleur a quatre parties dans les fleurs mâles et est absent dans les fleurs femelles. Les fruits mûrissent en septembre-octobre. La mince écorce à texture de papier est très brillante, d’un brun rougeâtre, rouge blanc ou blanc, avec des lenticelles horizontales. L’écorce pèle en larges bandes horizontales, très utiles pour la création même de grandes pages. Une espèce de champignons, appelée localement Bhurja-granthi, peut former sur les arbres des excroissances noires pouvant peser jusqu’à 1 kg. Le bois est très dur et dense mais très fragile. Le bois de cœur est rose ou beige rougeâtre.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Beaucoup de variétés et de cultivars (variété de plante -arbres compris- obtenue en culture, généralement par sélection, pour ses caractéristiques réputées uniques) de Betula utilis sont utilisés dans l’art paysager dans le monde entier. Dans la partie la plus orientale de son aire de distribution, certaines formes présentent des troncs aux tons orangés ou cuivrés. Betula utilis dans l’aire occidentale de son habitat naturel, présente de nombreux cultivars au tronc blanc. Ceux-ci ont été primés du Award of Garden Merit par la Royal Horticultural Society.

DÉNOMINATION

L’épithète spécifique, utilis, se réfère aux nombreuses utilisations des différentes parties de l’arbre. L’écorce blanche, rappelant du papier, a été utilisée dans l’Antiquité pour écrire notamment les textes sacrés sanskrits.

HABITAT

Il s’accommode de tout sol, même relativement sec et calcaire, et apprécie une exposition ensoleillée. Il faudra toutefois éviter le plein soleil dans les régions où la sécheresse est de rigueur en été.

Parkinsonia (Aculeata) ou épine de Jérusalem

DESCRIPTION

C’est un petit arbre qui atteint 2 à 8 m de hauteur. Les feuilles et les tiges sont glabres. Le pétiole, aplati, est bordé par deux rangées de 25 à 30 folioles ovales minuscules; les folioles sont rapidement caduques par temps sec, laissant les pétioles verts et les branches pour la photosynthèse. Les branches possèdent des épines de 7 à 12 mm de long à chaque nœud. Les fleurs sont jaunes et odorantes, de 20 mm de diamètre, groupées par huit à dix au bout d’une longue tige élancée. Le fruit est une gousse, coriace, brun clair à maturité.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Parkinsonia aculeata est une espèce envahissante majeure en Australie, dans certaines parties de l’Afrique tropicale, Hawaï et d’autres îles de l’océan Pacifique. L’Épine de Jérusalem forme des fourrés denses, empêchant l’accès des cours d’eau aux humains, aux animaux indigènes et au bétail. Le gousses flottent et la plante se propage par la chute des gousses dans l’eau qui s’étalent en aval lors des inondations saisonnières. En Nouvelle-Calédonie, le Code de l’environnement de la Province Sud interdit l’introduction dans la nature de cette espèce ainsi que sa production, son transport, son utilisation, son colportage, sa cession, sa mise en vente, sa vente ou son achat.

DÉNOMINATION

Son nom Parkinsonia lui a été donné en l’honneur du botaniste anglais John Parkinson (1567-1650), et son nom spécifique aculeata signifie piquant.

HABITAT

Parkinsonia (Aculeata) pousse sur un sol quelconque, même calcaire et salé, mais surtout très bien drainé en hiver. Emplacement : plein soleil. Une fois implanté, excellente résistance à la sécheresse.